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ACCES

Les accès à la base de la paroi sont sans aucune difficulté.  La simple lecture de la carte Michelin suffit pour se rendre compte de l'itinéraire qu'il faudra pour se rendre au sommet du Saint Loup par la face sud ou par la face nord.
Un sentier conduit au sommet par la face nord, il dessert presque toutes les voies de la face.  Il part du col de Fambétou (Font Bétou) sur la RD 1.
 
 

RAVITAILLEMENT - RESSOURCES

TREVIERS : sur la D 17 à 18 kilomètres au nord de Montpellier et 4 kilomètres du col de Fambétou.  Ravitaillement complet, restaurant, essence, ambulance, gendarmerie, médecin, P.T.T., centre de secours.
SAINT-MARTIN-DE-LONDRES - sur la Nationale 586, à 25 kilomètres au nord de Montpellier et 6 kilomètres du col de Fambétou.
(comme à Tréviers).
CAZEVIEILLE : au pied de la face sud, téléphone, restaurant.
 

ESCALADE - EQUIPEMENT

L'escalade se pratique dans le massif toute l'année.  Le printemps et l'automne sont les saisons les plus favorables.  L'hiver avec le vent du nord, l'escalade y est particulièrement pénible.

- La cotation des difficultés est du genre "classique". (topo de 1981 )
Les descriptions et cotation, de la majorité des voies sont de l'auteur P DAINAT et d'autres  descripteurs . Ce topo étant épuisé depuis longtemps et les informations étant souvent périmés, je me suis permis de le reprendre ici ... à titre d'information 

Cette falaise décrite à l'époque comme sportive est aujourd'hui classé terrain d'aventure 

et je crois d'ailleurs que l'escalade est interdite par arrété municipal ....

A ce titre l'équipement quand il existe est vieillissant ... mais c'est la plupart du temps (sauf dans certaines dalles compactes ) le terrain idéal pour apprendre à poser des coinceurs et à utiliser les arbres et arbustes ...

Le rocher va de médiocre à bon et en dehors des qq classiques, il est peu purgé , méfiance donc ...  port du casque indispensable !!! 

- La région étant assez aride, il est recommandé d'emporter de la boisson !!!

 En cas d'accident, avertir les gendarmeries de Tréviers ou de Saint-Martin-de-Londres ; elles possèdent les consignes nécessaires pour mettre les sauvetages en oeuvre.
 

MARCHE D'APPROCHE -- SENTIERS

La structure de la chaine est très simple ; la route qui la dessert au nord lui est parallèle, permettant toujours une belle vue sur la face.  On s'oriente donc à vue sans hésitation.  Cependant. de vastes zones de broussailles et un réseau confus de chemins d'anciennes exploitations de bois font perdre du temps aux étrangers au massif.  Aussi vaut-il mieux suivre les accès aux voies qui sont tous décrits, permettant ainsi une marche d'approche rapide et agréable (30 minutes environ depuis le lieu de stationnement des voitures au col de Fambétou).
Dans la deuxième partie de l'ouvrage, on trouvera d'autres possibilités d'accès aux voies, par des sentiers plus longs mais non moins agréables.

a) Accès à la Grande Face et aux Eperons (Diagonale).
La Diagonale est un sentier, raide sans difficultés, qui remonte la face nord en oblique vers l'est par un système de corniches quelquefois vertigineuses, permettant d'atteindre la crête 200 mètres à l'est du sommet.  Elle longe le pied de la grande face et dessert de nombreuses voies.
Du col de Fambétou, prendre sur 200 m le chemin qui se dirige vers le sud-est.  Au point où il occupe le fond d'un talweg et se confond plus ou moins avec le ruisseau (généralement sec), aller à droite (traces) et monter une petite pente de broussailles et rochers blanchâtres, en se dirigeant vers la croix du sommet.  On atteint un champ en friche dit " l'Herme d'En Bas » (normalement, on passe juste à sa droite - traces).  Continuant dans la même direction, on arrive à un autre champ en friche dit " l'Herme d'En Haut ». Vers son angle sud-ouest, débute un chemin bien marqué dit " Chemin des Eperons ". L'emprunter sur 30 m à peine puis (cairn) prendre une piste étroite qui monte droit vers la croix.  En 15 minutes, on arrive au pied des éboulis.  Les remonter en tirant légèrement à droite vers le « trou de Canon » visible dans la crête au-dessus du Cirque des Escargots.  On arrive à une dalle horizontale, la « salle à manger », située à 30 m de la paroi à l'aplomb du sommet.  En traversant horizontalement à gauche de quelques mètres dans les blocs, on trouve le départ de la Diagonale, bon sentier que l'on remonte en 10 minutes le long de la paroi, vers l'est, pour arriver au pied d'un couloir de 10 m raide mais facile, qui débouche sur la crête à 200 m à l'est du sommet.

b) Accès au Pas de la Pousterle par la route du Mas Rigaud.
Suivre le G.C.I.E. jusqu'à son intersection, presque en angle droit et en patte d'oie, avec le chemin qui fait communiquer Saint-Mathieu-de-Tréviers à Mascla, et se trouvant à peine à 50 m du Mas Rigaud.  Continuer par le chemin de droite (ouest) qui va à Mascla ; il descend un peu dans le talweg jusqu'à un embranchement.  Prendre le chemin qui monte à gauche ; il fait quelques lacets en traversant une zone de pins clairsemés.  Au niveau d'un grand champ se situant à gauche, s'amorce un chemin large qui monte assez rudement plein sud en direction de l'Eperon de la Pousterle.  Il longe le champ sur son bord est.  Le chemin s'infléchit à gauche et on arrive à un nouvel embranchement.  A gauche, le chemin, de même largeur et récemment dégagé, redescend vers des cultures et le Mas.  Prendre celui de droite. plus étroit et bordé de chênes verts : Il suit la direction S.-E. Plus loin, il devient raviné en traversant une zone de pins épars.  Brusquement il change de direction, monte vers l'ouest, raviné et enserré entre des chênes verts, pour rejoindre sur une partie horizontale le sentier qui descend du Pas de la Pousterle vers le col de Fambétou (1). (Traces jaunes).  Le suivre vers le S.-E., il monte régulièrement jusqu'au Pas de la Pousterle.
c) Accès à l'éperon ouest.
- Par le chemin des éperons [voir (a)].

- Directement par le Mas de l'Hubac dont le chemin s'amorce sur la route D. 122 du col de Fambétou à Saint-Martin de-Londres.

1. VOIE GASPARD

Pierre COTIVAL - Hubert BRESSOT, le 30 octobre 1969.

Voie T. D. inf. 75 m - 18 pitons, 1 coin de bois.  La voie se déroute dans la grande dalle rayée par 2 fissures, qui limite à gauche le massif de la Pousterle.  C'est la face est de l'éperon surmonté par le gros bec caractéristique du sommet.

Attaquer à l'aplomb de la fissure verticale, se rétablir sur un socle de 3 m (III sup.). Traverser à droite et monter vers une lame décollée (A1, V sup., 2 pitons) Remonter la fissure sur 8 m (IV) ensuite (A1, 3 pitons) jusqu'à une petite niche avec un arbuste.  R1 sur étrier, 25 m.

Continuer tout droit dans la fissure jusqu'à un surplomb (A1, 8 pitons, 1 coin), l'éviter par la gauche et poursuivre en libre jusqu'à une vire.  R2, 25 m.

Monter tout droit au-dessus de R2 jusque sous un petit surplomb que l'on franchit (V) et continuer par des fissures jusqu'au sommet (25 m).

2VOIE DU PAPE

D. DAINAT - C. MARTINEZ, le 10 avril 1965.

Voie D sup. de 70 m, verticale et soutenue, avec une sortie en escalade artificielle, 3 h, 8 pitons.

La voie se déroule quelques mètres à gauche de la Grande Cheminée de l'Eperon de la Pousterle dans les dièdres et cheminées bien caractéristiques qui sont barrés à leur sommet par un grand surplomb. Bien à l'aplomb des toits s'ouvre au pied de la paroi une anfractuosité.  Attaquer dans l'anfractuosité même et passer un mur (IV) qui livre une vire inclinée.  R1. Monter de quelques mètres dans la cheminée la plus à droite en opposition puis traverser à gauche (IV, 1 piton) ; monter alors quelques mètres pour revenir ensuite par une courte traversée dans la cheminée initiale.  La remonter (IV sup., 2 pitons).  Traverser à nouveau à gauche (IV, 1 piton) ; on arrive sur des dalles inclinées bien fracturées ; faire relais sur ces dalles.  R2 peu confortable.
Continuer par des dalles (IV) puis s'élever dans une fissure surplombante (V inf., 2 pitons) qui conduit à une large cheminée-grotte.  R3 dans la grotte.
On se trouve à la hauteur des toits bien en avant devant soi.
Par un cheminement sur la droite, on longe la base du toit assuré par un anneau de corde passé derrière des blocs ; le dépasser et remonter par un pas de Al (1 piton) un mur qui débouche sur une fissure de 5 m. La gravir (IV sup., 1 piton) elle conduit à une vire au-dessus des toits.  R4.

Par une longueur facile dans des rochers fracturés, on atteint l'arête sommitale.

3. EPERON DE LA POUSTERLE (Voie classique).


J.-G. AZÉMA - J.-P. CADIER - J.-L. PONS le 25 mai 1952.
Courte voie A. D. intéressante, sûre et variée, 70 m.

Suivre l'itinéraire du pas de la Pousterle jusqu'à l'aplomb de l'éperon de la Pousterle, formé par la partie gauche du groupe rocheux situé à gauche de la brèche en U.
On le reconnaît à ses deux sommets, A l'aplomb du sommet gauche, énormes surplombs, et, un peu à droite, profonde cheminée.  Entre les deux sommets, s'abaisse une dépression sillonnée d'une fissure-cheminée qui va s'amincissant vers le bas et disparait dans le tiers inférieur.  Monter au pied des rochers (15 mn) et attaquer à l'aplomb de cette fissure par un couloir facile de 30 m (III) jusqu'à une vire.  R1 au pied de la fissure.  Eviter sa partie surplombante en gravissant à droite un dièdre de 15 m d'abord commode puis en (IV) à la sortie.  R2 dans un renfoncement rocheux.
Au-dessus, soit monter en oblique à gauche dans une dalle fracturée (III sup. délicat), soit gravir un court dièdre commode et revenir à gauche par une vire facile peu visible d'en bas.  Par l'un ou l'autre de ces passages on rejoint la fissure à sa partie supérieure où elle s'élargit en cheminée très profonde- Ramoner facilement celle-ci en se tenant quelques mètres à l'intérieur. se rétablir à gauche sur une dalle inclinée surmontée d'un petit mur déversé que l'on franchit (IV lnf.) contournant ainsi par la gauche le surplomb qui coiffe la cheminée.  Quelques mètres faciles mènent à la crête.

Variante de départ :

Ouvertes par divers grimpeurs au cours de tentatives à la grande cheminée.  Attaquer 20 mètres à, gauche du départ normal à l'aplomb de la profonde cheminée qui descend du sommet gauche.  Gravir un mur (plusieurs départs possibles IV).  On prend pied sur une bonne vire.  Attaquer le mur suivant sous un petit surplomb dont on s'échappe à droite (IV sup.) pour monter tout droit (IV) et se rétablir à droite, sur une petite vire.  Par une courbe traversée à gauche. on arrive à l'attaque de la grande cheminée (voie TD).  Suivre au contraire la petite vire vers la droite.  Elle s'élargit et donne naissance à une rampe ascendante commode que l'on remonte sur 20 m pour rejoindre R1 de la voie normale.

4. GRANDE CHEMINEE DE LA POUSTERLE

D. DAINAT - P. DAINAT - Melle  C. GRos - F. VIALA. le 9 juin 1963.
Courte voie T.D. de 70 m. Très verticale et exposée, encaissée à la sortie. 30 pitons.  Environ 6 h.

Suivre le même itinéraire que celui de l'éperon de la Pousterle.  Attaquer 20 m à gauche du départ normal à l'aplomb de la profonde cheminée qui descend du sommet gauche.  Gravir un mur (plusieurs départs possibles; IV).  On prend pied sur une bonne vire.  R1. Attaquer le mur suivant sous un petit surplomb dont on s'échappe à droite de la cheminée pour éviter son départ très surplombant pour atteindre une cheminée parallèle et moins marquée 10 m plus haut (A2).  Rejoindre ensuite par une courte traversée à gauche (A1) la grande cheminée au-dessus de sa partie surplombante, et s'y rétablir sur un petit plan très Incliné (IV).  Monter de quelques mètres (III) pour faire relais sur de gros blocs coincés.  R3.  Continuer par le fond de la cheminée assez étroite (IV-V) en évitant les blocs Instables qui en tapissent le fond et sortir au sommet par un couloir facile aux blocs très instables (facile mais délicat).
La cheminée a été gravie directement par sa partie surplombante (A2. 1 coin de bois, 1 piton) en 1973 par MARCÉ.

5. VOIE LURE

D. DATNAT - C. SENAUX - P. GINOT, le 13 avril 1966. Voie D inf. de 70 m avec un passage de IV sup.
Elle se situe dans la zone de l'éperon de la Pousterle.  Le départ se trouve à environ une cinquantaine de mètres du départ de la voie classique de l'éperon de la Pousterle.
On remarque 3 chênes verts sur la dalle bordant l'éperon.  Monter droit (III sup. en direction de l'arbuste de droite, puis

en tirant sur la droite vers un buis en franchissant un léger surplomb (IV sup.) et -ensuite une petite cheminée (III) qui conduit à une bonne vire.  RI, 25 m.
Remonter alors la grande cheminée (III) jusqu'à une vire.  R2. 25 m.

Continuer en direction de l'arète sommitale par des ressauts faciles où l'on peut faire de multiples variantes. 15 m.

6. VOIE DES RAMPES

M", Denise FAviER - J.-G. AZÉMA - D. DAINAT, le 9 mars 1958. Voie D. avec un beau passage d'A 1. 150 m, 5 à 6 pitons.

Suivre l'itinéraire du pas de la Pousterle jusqu'à l'aplomb de la brèche en U. Au lieu de revenir à gauche vers le col continuer horizontalement sur 100 m. Passé un terre-plein circulaire (charbonnière) on est à l'aplomb du groupe rocheux compris entre la brèche en U et, plus à droite, une plate brèche rectangulaire flanquée d'un petit gendarme.  Du sommet pointu où culmine ce groupe (ou plus exactement paraît culminer. vu de cet endroit, en raison de la perspective), descend un éperon rocheux. puis un énorme bouclier de dalles bombées qui en défend l'accès.  La voie passe dans l'arbre situé à droite du bouclier et la rampe (végétation) Qui le contourne de gauche à droite, puis de droite à gauche.  Ou bien suivre l'itinéraire de l'Herme d'en haut au pas de la Pousterle (plus rapide).
Monter au pied des rochers (20 mn) et attaquer à l'aplomb du bouclier de dalles par un petit mur (IV), puis une dalle lisse (IV. 1 piton) qui conduisent à une étroite vire de rochers brisés. visible du chemin. et située exactement à la base du bouclier.  Gravir à droite un superbe dièdre fissuré de 15 m (Al. 4 pitons) et prendre pied sur une vire avec arbre.  Gravir la rampe qui fait suite (III).  Faire relais au point où elle change de direction et gravir la rampe suivante qui revient à gauche (III) avec sortie en IV sup., délicate sur rochers arrondis).  On débouche sur une vire inclinée avec de la pierraille.
De ce point. les premiers ascensionnistes, en raison du froid et d'un vent très violent, allèrent à droite rejoindre un cheminement commode montant à la crête ; mais la succession de ressauts qui constitue la partie supérieure logique de la vole des Rampes offre une escalade encore à faire probablement difficile.
Au sommet de la voie, suivre la crête soit pour redescendre sur le pas de la Pousterle et le chemin (15 mn). soit pour monter au sommet (30 à 35 mn).

CIRQUE DES LAURIERS

Sous la partie de la crête qui descend vers l'est en plusieurs ressauts entre la Voie des Rampes et le mur en arc de cercle de l'orientale, on remarque au milieu de la face une zone broussailleuse peu verticale et bien délimitée par des parois rocheuses verticales.  C'est le cirque des Lauriers.  La partie inférieure de la face à cet endroit est formée par un beau mur vertical d'une cinquantaine de mètres.  La partie supérieure du cirque est barrée sur la partie gauche par un mur vertical de 35 m de hauteur.  A droite il est limité par un vague éperon qui, par contre, possède une face verticale exposée à l'est qui domine en permanence le cirque d'une hauteur d-e 25 m. A gauche (est) c'est l'éperon de la Voie des Rampes.
Au pied de la paroi on remarque deux énormes strates tombées et adossées à la falaise sous lesquelles on peut passer.
Entre les deux bloc espacés à peine de quelques mètres. se trouve le départ de la voie.

6 a. VOIE DU TOUBIB

D. DAINAT - G. LASSALVY - M. RiGAUD, le 13 mai 1973.

Voie D sup, 140 m, dont 90 m pour le ressaut inférieur et 50 m pour le supérieur,, Ajouter une quarantaine d-e mètres pour le cirque des Lauriers 3 h. 7 pitons.

Attaquer entre les deux blocs par une fissure surplombante à la sortie (IV sup. 5 m.) , aller ensuite à gauche prendre une fissure de 6 m (V lnf, 2 pitons) qui mène sous une large fissure surplombante.  RI, 25 m.

Remonter cette fissure (V, Al, 3 pitons et un anneau de corde derrière un bloc coincé).  A son sommet traverser 5 m à gauche pour rejoindre une petite vire.  Monter une fissure de 3 m pour rejoindre une nouvelle vire pratique.  R2, 15 m.

Monter droit (III) par des rochers fracturés, puis, en tirant un peu vers la gauche pour arriver dans une très grande anfractuosité, R3, 25 m.

Escalader le bord droit de l'entrée de la grotte par une dalle verticale de 8 m (IV, 1 piton), puis continuer un peu par un éperon facile et herbeux, R4, 15 m.

Traverser quelques mètres à droite pour prendre des petits ressauts (III), encombrés de végétation qui conduisent à une zone horizontale et assez large.  On arrive dans le cirque où pousse une végétation dense.  R5, 25 m.

Remonter le cirque, coupé de petits ressauts jusqu'au pied de la paroi supérieure.  On remarque deux grandes fissures ; une à gauche, l'autre à droite.  A côté de celle de droite, un peu à gauche, la falaise est fracturée et, au-dessus, Il y a une rampe qui monte en oblique vers la droite, en direction de la grande fissure.  Remonter une zone ascendante juste sous la rampe (un pas de IV inf.) et faire relais à son sommet.  R6, 20 m.
Escalader une dalle, puis un petit dièdre (IV, 1 piton) et par des dalles verticales aux prises cassantes et petites, atteindre le sommet (IV sup.) 30 m.

6b. VOIE DE L'ANTIQUAIRE

Pierre DAINAT - Melle M. GLEIZE, le 13 mai 1973.
Voie D sup. dans les deux premières longueurs.

Dix mètres, à droite de la Voie du Toubib, monter sur l'écaille.  Escalader la dalle en tirant un peu sur la droite, puis monter droit sur 25 m (IV sup.  V sup., 3 pitons) dans la dalle verticale.  RI sur un arbre, 30
Aller à gauche vers un petit éperon et l'escalader sur 30 m (un pas de IV, puis III).  R2 à gauche de l'éperon. 30 m.
On poursuit l'escalade par la Voie du Toubib.

6 c. VOIE DU MERLAN

Henri ROBERT - Bernard ANDRÉ, le 13 mai 1973.
Voie D de 90 m. 

Escalader une quinzaine de mètres à gauche de la Voie du Toubib, après la grande écaille, un petit mur (IV) pour arriver ensuite à des dalles (III) que l'on remonte jusqu'au niveau d'unarbuste qu'on atteint par une traversée à droite (1 piton).  Remonter un petit dièdre et faire relais sous un grand surplomb.  R1, 30 m. Eviter le surplomb, par la droite, en s'aidant d'une fissure à 45 degrés (V, 1 piton) et se rétablir sur un palier où, arrive la Voie du Toubib.  Aller plus haut, faire relais sur une vire.  R2, 30 m. Rejoindre la grande baume, à gauche par une longueur facile. Remonter des dalles, inclinées au départ, à gauche de la Baume et rejoindre un dièdre qui se trouve au-dessus (AI, 3 pitons).  Par des rochers faciles, on arrive à une grande vire herbeuse.  On se trouve au niveau de R5 de la Vole du Toubib poursuivre et sortir par cette voie.

6d.  VOIE DU MATHEUX

J.-L. BRABET - M. BRABET, le 13 mai 1973.

Voie D soutenue et en très bon rocher sur 100 m environ; 7 à 8 pitons.
20 m à droite des voies précédentes on remarque, à l'union de dalles lisses très inclinées à droite et d'un pilier vertical à gauche, un grand dièdre dont l'origine, à 10 m du socle est caractérisé par une fissure sinueuse large et déversée.  Ce dièdre se poursuit sur 55 m environ.  Attaquer le pilier par son fil coupé d'une courte fissure de 6 à 7 mètres (III sup., IV).  A l'aide d'un piton tourner le pilier au moment où il surplombe et pénétrer dans le dièdre à droite par un pas en Dülfer (IV).  La large fissure sinueuse qui occupe son fond est bordée à droite par une dalle lisse verticale.  La franchir (2 pi@ns IV sup.) et se rétablir sur une écaille pour franchir un court mur sur le pan gauche du dièdre (IV).  R1 exiguë sur le fil du pilier, 20 m.
Au-dessus le dièdre se divise sur quelques mètres en 2 fissures.  Celle de gauche est barrée par un surplomb que l'on tourne par une courte traversée à gauche sur le pilier (IV, 1 piton).  Par un pas délicat (IV) on rejoint à droite le dièdre au-dessus du surplomb et on le gravit sur 12 m environ en verrou et en opposition (IV).  R2, 20 m.
Laissant à gauche du relais des rochers assez faciles, on rejoint à droite la fin du dièdre par une traversée de 3 ni très déversée (1 piton, IV sup.). Le dièdre surplombe sur 3 ni, très difficile (V, 1 piton).  Au-dessus il devient à nouveau vertical et très aérien sur 8 m (IV et IV sup., 1 piton» R3 confortable dans un arbre 10 m au-dessus de la sortie du dièdre ; 30 m.
De R3 suivre une vire broussailleuse vers la droite sur 10 m pour rejoindre de belles dalles très inclinées ornées de trous et d'écailles espacées (IVinf.). R4, au pied d'un pilier vertical, 30 m.

Prendre immédiatement à gauche du pilier des dalles raides pourvues de bonnes prises très espacées (III sup., IV inf.). R5 sur un arbre, 20 m.

On rejoint la crête par 3 longueurs de rochers faciles envahis par la végétation.

7. VOIE ORIENTALE

M-A. AZÉMA - M. LENOIR, le 31 octobre 1951.

Le tracé exact de cette voie est mal connu; assez excentrique, elle a rarement été refaite et chaque fois avec de nombreuses variantes.  

De l'Herme d'En Haut, prendre un chemin qui s'amorce dans son angle le plus à l'E.  Il se dirige vers l'Est. passe à l'aplomb d'une grande grotte qui s'ouvre dans la face nord du pic, puis se transforme au bout de 300 m en une piste qui monte plus rudement à travers les chênes verts jusqu'au pied d'un grand éboulis. En haut de l'éboulis on distingue une grande dalle caractéristique barrée d'une longue fissure, obliquant de la droite vers la gauche et de bas en haut.  Attaquer à gauche de la dalle vers la voie Orientale ou à droite vers la voie Montel (partie Inférieure).
Par des séries de cheminées, atteindre une zone plus plate et continuer par des murs et vires vers une grande cheminée qui se trouve à droite d'un arand mur en demi-cercle bien visible du col de Fambétou (passages plus ou moins faciles).

Remonter la grande cheminée. facile au départ. puis un joli dièdre (III) qui mène au sommet du mur en demi-cercle.  Remonter vers la crête (facile).

Il existe aussi un passage facile. dans lequel on a trouvé des pitons de fabrication très ancienne posés par des inconnus et qui part de l'extrémité gauche du grand mur en demi-cercle, le long à sa base par une bonne vire, et continue vers la droite jusqu'à la crête par une succession de petites vires faciles, mais très boisées.

Cette voie n'a pas grand intérêt.

8. PILIER D'ANGLE A L'ORIENTALE

P. DAINAT - D. DAINAT - Ch SENAUX, le 3 septembre 1966.

Voie T D de 120 m environ dont une longueur (le départ) de 25 m en Al-A2. 300 m depuis la base de la falaise.

La voie se déroule dans l'angle du mur en demi-cercle lorsque celui-ci change de direction pour former un important pilier massif et vertical, et à sa droite une cheminée plus ou moins facile.

Pour arriver au pied du pilier, voir la description dans le Guide du Saint-Loup à la Voie Orientale.

Attaquer le pilier juste à son angle et monter verticalement pendant 27 m (Al-A2) pour arriver sur une petite vire.  R1. Gravir au-dessus un mur vertical de 8 m (IV sup.) et ensuite 8 à 10 m de rochers pourris délicats (III).  R2 sur une vire sûre.
La suite est moins raide et par une longueur on arrive à une brèche qui est la sortie de la cheminée à l'Orientale.  Franchir la brèche et monter en face dans un mur massif coupé par un dièdre.  Le remonter (IV) pour arriver sur un replat Important au pied d'une grande dalle.  L'escalader par un dièdre incliné de 10 m (III sup.) au rocher pourri.  Relais au-dessus.  Continuer par un plan incliné à droite ; il mène au pied d'une dalle au bas de laquelle il y a une grosse écaille décollée.  Monter sur l'écaille et franchir un petit mur de 3 m (IV) à gauche d'une fissure.  Au-dessus des rochers faciles conduisent à la crête.

9. VOIE MONTEL

R. CHEVALIER - G. et R. DELMAS - Ch. HÉDON, le 5 mai 1944.

Belle voie D. aérienne. 2 pitons, bon rocher, 120 m 2 h, non compris la partie inférieure.  
La partie supérieure (120 m) est la plus pure ; c'est elle qui constitue la voie d'escalade.  La partie -inférieure (150 mi formée par une série de ressauts plus ou moins encombrés de végétation, offre un cheminement moins caractéristique, mais donne plus d'ampleur à la voie.
Prendre l'itinéraire de la Diagonale jusqu'à la base du Grand éboulis.  Tourner à gauche à un cairn en descendant de quelques mètres et suivre le bas de la paroi jusqu'à un petit gendarme (pilier inférieur).  Continuer sous des buis toujours horizontalement au pied de grandes dalles jusqu'à leur extrémité.  Prendre une vire inclinée recoupant les dalles de gauche à droite pendant 10 m, et passer une fissure dièdre (III), pour atteindre une vire assez large.  Monter de deux mètres sur un replat, puis s'élever en tirant un peu sur la gauche (II) pour traverser une dalle inclinée de 3 m ; franchir un petit mur sur la droite non loin d'une cheminée que l'on remonte.  Obliquer vers la droite sur l'arête, la gravir pour arriver à un grand cône rocheux sous de grandes dalles grisâtres, début de l'escalade (1 h).
Il est plus agréable d'effectuer cette ascension depuis la base de la paroi, évitant ainsi la fastidieuse montée du début de la diagonale.
Prendre alors depuis l'angle S.-E. de l'Herme d'en Haut, le sentier allant au pas de la Pousterle.  Il arrive au pied de l'éboulis, encadré à gauche par l'orientale et à droite par le ressaut inférieur de la voie Montel.
Aller à droite pour escalader 2 cheminées (III) à gauche des grandes dalles dominant l'éboulis, ensuite escalader plusieurs ressauts faciles conduisant en cône du départ de la partie supérieure.
Au-dessus du cône rocheux, à gauche d'une grande fissure (fissure Montel), monter quelques mètres au-dessous d'une cheminée avec des blocs coincés, puis traverser à droite 3 m (III sup.) pour rattraper la grande fissure.  La remonter (20 m IV sup. 2 pitons) puis traverser 3 m à droite sur une vire Rl.
Gravir ensuite une fissure de 6 m (IV inf.) puis une dalle de 6 m jusqu'à un autre relais avec un gros buis R2.
Continuer tout droit par une dalle de 6 m, puis par un feuillet de 8 m au départ déversé (IV) ; obliquer à gauche pour atteindre R3 une vire au-dessous d'une dalle coupée d'une fissure en Y de 12 m. La remonter de 4 à 5 m (III) puis Iprendre la branche de gauche pendant quelques mètres et sortir en dalle (III) vers une grande vire R4 sur gros buis.  Traverser à gauche jusqu'à une fissure cheminée (lierre), la remonter (8 m III sup.  R5 à la sortie).  Traverser 20 m à droite en montant et sortir droit vers le sommet par quelques ressauts peu difficiles.


10. VOIE DE LA BAUME SAINT-JOSEPH (1)

J.-P. BASCOUL - P. DAINAT, le 16 décembre 1961.
Courte voie de 40 mètres, A D sup. assez aérienne dans la partie supérieure.

En suivant la Diagonale et après avoir dépassé le t Pilier », on remarque de suite à gauche de la Grande Baume Saint-Joseph et à sa base, des coulées blanchâtres, au-dessus, il y a un dièdre.

Commencer l'escalade franchement à gauche de ces rochers blanchâtres par un petit ressaut.  Au-dessus un petit mur fissuré de 4 mètres (IV) conduit à une vire.  R1.

- Soit : suivre la vire à droite 10 mètres, et par une fissure (III) on rejoint deux petits dièdres surplombants.  Gravir celui de droite (Al) puis rejoindre par une vire en pente un relais au pied d'un beau dièdre.  R2.

- Soit : remonter vers la grande vire de RI par un couloir aisé jusqu'à un petit replat.  Au-dessus, escalader une dalle (III) et rejoindre le pied du dièdre.  R2.

Ici, la vire se sépare en deux.  Remonter le dièdre de 3 mètres (III) puis escalader la dalle au-dessus verticalement sur 5 mètres (IV) puis en tirant vers la droite et par de belles écailles ascendantes (IV) rejoindre une large vire herbeuse et inclinée.  R3. 15 m.
Se diriger vers un dièdre coiffé d'un bloc ; L' escalader en partie et en sortir par la droite (IV) pour éviter le bloc.  On arrive à la crête. 8 m.

Variante : on peut aussi commencer la voie en attaquant de suite à gauche de la Baume Saint-Joseph par les rochers blanchâtres.
Les remonter par la gauche, puis traversant à droite (IV sup.) on prend pied dans un couloir t-ès incliné au départ (III) puis plus facile, conduisant à la voie de R2.

11. VOIE DU TORTICOLIS

J.-P. MANGANI - J.-P. DUFOUR, le 24 janvier 1965.

Voie T D inf, de 60 m très aérienne. rocher excellent, 8 pitons. 3 coins de bois.

Cette voie se déroule. dans la grande dalle qui se trouve au-dessus de la Baume Saint-Joseph. entre la voie du mètre nom et la voie du Pilier.

Suivre la variante de départ de la voie de la Baume Saint-Joseph.  Dès que l'on arrive à la grande vire (R1), la laisser sur sa gauche pour remonter un dièdre très lisse et fissuré dans le fond et coiffé d'un bloc formant surplomb (V inf. 2 coins).  Passer le surplomb (IV sup., 1 piton).  On atteint une bonne vire R2. Se diriger vers la droite en traversée ascendante par une fissure faite de lames décollées (IV, 1 piton).  Puis une fissure verticale (IV, 1 piton) mène à un rebord fait d'une grande écaille.  Se rétablir sur l'écaille (V, 1 piton, 1 coin de bois) au pied d'une d2lle lisse qu'on franchit (Al, 2 pitons, puis IV sup.) pour atteindre une petite vire.  R3.

Traverser vers la droite (IV, 1 piton), dépasser un petit dièdre et monter dans la dalle qui lui fait suite (IV. 1 piton) pour se rétablir à son niveau supérieur.  Une petite traversée à droite et une succession de petites dalles (III) conduit au sommet.

12. VOIE DE L'INCONSCIENCE


D. AJASSE - P. de PUYSEGUR, le    11 novembre 1970.
Voie D de 80 m, 2 h, 3 pitons.  
Monter sous le surplomb de la Baume Saint-Joseph.  Attaquer par le pilier de droite de la Baume et l'escalader sur 30 m (IV sup., 1 piton) pour arriver au pied du dièdre Martinez.  R1, 30 m.

Monter à gauche du dièdre par une écaille (V, 1 piton) pour arriver sur l'arête gauche du dièdre.  Traverser de 3 m à gauche (IV) pour remonter un dièdre (IV sup., 1 piton).  Sortir par des rochers herbeux jusqu'à une grotte R2, 30 m.

Continuer droit par un dièdre ou les dalles de gauche (III sup.) pour arriver au sommet, 20 m.

13.  DIEDRE MARTINEZ

D. DAINAT - P. DAINAT - Ch.  SENAUX. le 22 septembre 1963. Voie D sup. de 90 m, très soutenue, athlétique et souvent déversée. avec un passage de A1 au dièdre Martinez. 5 à 6 pitons,4 h. Cette voie se situe dans une série de dièdres et de cheminées qui se trouvent sur la face Est du Pilier, juste à droite de la Baume Saint-Joseph.

Partir à gauche de l'aiguillette du Pilier dans un dièdre vertical de 20 m (IV).  On arrive sur une petite vire en pente R1.  Continuer par un autre dièdre avec une lame décollée qui sort de celui-ci (V, 1 piton au départ), puis par des rochers moins solides on arrive à la grotte percée du Pilier R2.
Monter dans une cheminée moins profonde qui s'ouvre à droite de l'entrée de la grotte en pleine face Est du Pilier (IV sup.. délicat, 1 piton).  Elle amène à l'extrémité de la vire qui se trouve à la base de la grande dalle du pilier.

Traverser à gauche par des blocs instables, puis par du rocher franc (IV lnf.) pour arriver sur un bon replat au pied d'un dièdre fissuré et surplombant : le dièdre Martinez.

Le gravir à l'aide de trois coins de bois (A1) et continuer par une cheminée déversée qui lui fait suite (V) pendant 10 m, 3 pitons.

Traverser à gauche sous un toit (IV, 1 piton) puis monter par des dalles herbues (III, délicat) vers une grotte où l'on fait relais.  R4.

Poursuivre par des dalles le plus près possible du Piller pendant 10 m (IV) pour atteindre une cheminée assez encaissée de 10 m (IV inf.) qui mène à l'arête sommitale.

14. VOIE DU PILIER 

G. DELMAS - J. GU-YE, le 7 juin 1942.
Intéressante voie D aérienne, bons relais, escalade surtout extérieure. peu athlétique, 90 m, 2 pitons, 2 h.

Suivre la diagonale jusqu'au point où elle forme une terrasse herbeuse au pied de la plaque «Sabatier-Chalus » (aujourd'hui brisé ).

Monter jusqu'au pied d'une lame décollée.  R1. qu'on remonte par la gauche dans le dièdre qu'elle forme avec la paroi (8 m III) jusqu'à une niche.  R2.  Traverser à gauche 3 m et remonter droit par de gros blocs jusqu'à un petit dièdre qu'on remonte (III sup., 1 Diton). puis une petite cheminée mène à une grande vire où s , ouvre une grotte qui perce le Pilier de part en part.  R3.
A droite de la grotte, remonter au point le plus haut de la vire sous un ventre, le franchir (V, délicat, 1 piton) et suivre vers la droite une petite vire très étroite (IV) Jusqu'à une cheminée qu'on ramone (III).  Bloc coincé à la sortie et R4 sur une vire.
Traverser 5 m à gauche, gravir une dalle de 10 m en tirant un pou vers la gauche (IV) Jusqu'à une vire herbeuse au pied d'une dalle ; la suivre et la gravir en arête (III) ou un peu derrière dans un couloir pendant 15 m, R5 à 30 m au sommet de la dalle.

Tirer sur la gauche, puis monter droit au sommet par de petits murs faciles (30 m).

PILIER INFERIEUR.

Sous la diagonale et à l'aplomb du Pilier lui-même, un éperon bien dessiné peut être escaladé en préliminaire au Pilier (AD inf.). L'ensemble forme ainsi une longue voie, 190 m.'

Suivre l'itinéraire de la voie Montel.  Attaquer par la droite la dalle triangulaire située à la base de l'éperon et remonter le fil.  On sort sur la Diagonale, à l'attaque du Pilier proprement dit.

Variante au Pilier.

J. KELLER - V. BouRGEs - F. GUILLOT et M", J. RAMONI). avril 1963.

C.A.F. de Marseille, au cours du 2ème Rassemblement national d'Escalade.

Après la dalle de 10 m au-dessus de R4, au lieu de traverser à droite en suivant la vire, continuer tout droit par la grande dalle verticale de 20 m (IV et V sup. à la sortie, 2 pitons).

PILIER DIRECT.

Jean-Marc POIRIER - Melle Elisabeth DELATTRE:, le 1er avril 1973.
Voie D sup. de 100 m, 6 pitons. 
 
Première longueur du Pilier classique.  De Ri (niche), s'élever sur la droite par une courte fissure (IV sup., 1 piton), pour passer un ventre verticalement (Al, 1 piton) et continuer par une fissure verticale (IV).  On arrive au R2.

Passer ensuite le ventre de la voie classique puis s'élever légèrement en oblique vers la gauche dans la dalle (IV, 1 piton) R3, sur la vire suivante.

S'élever verticalement sur le côté gauche de la dalle suivante par une écaille au début (III sup.) puis sortir par la variante des Marseillais.

15. VOIE DES PENTOSES

J.-M. POIRIER - L. PIERMONT, le 10 mars 1973.

Voie T. D. de 100 m, 12 pitons.  Rp.  J.-M. POIRIER.

Du pied de la voie du Pilier longer dans les broussailles la paroi vers la droite.  Passer sous un dièdre d'aspect pourri qui limite à droite le Pilier.  Continuer quelques mètres pour déboucher sur une plate-forme dégagée de broussaille à la base d'une dalle lisse au départ surplombant.  Escalader la dalle (IV sup., A1, 3 pitons) pour arriver sur une grande vire.  R1.

S'élever dans la dalle par une rampe oblique de droite à gauche jusqu'à son extrémité (III, IV) puis monter droit suivant une petite fissure (A1, IV sup., 2 pitons) Jusqu'à une petite plate-forme.  Continuer à gauche par une fissure franche toujours oblique dans le même sens (III, 1 piton) puis verticalement (Al puis IV, 1 piton) pour se rétablir dans la grande Baume qui limite la dalle à gauche.  R2, 30 m.

S'élever sur le bord droit de la grotte (IV, A2, anneau de corde et 1 piton) puis contourner ce pilier pour rejoindre la dalle (IV sup., 1 piton) et par une zone verticale et fracturée (IV lnf.) on arrive sur la grande vire qui fait communiquer les Trois Marches au Pilier.  R3, 15 m.

S'élever au-dessus dans une dalle (IV, V, 2 pitons) à l'aplomb d'une large fissure.  Se rétablir dans le bas de la fissure, puis l'escalader (V, 1 piton) quelques mètres et au moment où elle s'élargit prendre à droite dans la dalle aérienne pourvue d'excellentes prises (IV inf.). On débouche sur une bonne vire.  R4, 20 m.

Au-dessus une dalle lisse de 6 m semble Impraticable.  Prendre alors à gauche la fissure envahie de lierre (III) qui débouche dans une zone de végétation dense.  R5, 15 m.

Terminer par la sortie du Pilier ou par la sortie de droite dans les grandes dalles qui débouchent au sommet.

15 bis.  LE PORCHE

,T.-L. BRABET - C. HENAFF - D. DAINAT - M. BRABET. le 1er avril 1973

Variante D sup. de 40 m qui conduit à la large vire faisant communiquer les Trois Marches au Pilier.
Le porche est la grande grotte s'étirant en hauteur qui se situe entre le Pilier et les Trois Marches.

Attaquer par un dièdre de 6 mètres bien fissuré (IV, 1 piton) qui se situe à droite et en contrebas du départ du Pilier.  Poursuivre dans du rocher facile mais herbeux (III) pour aller faire relais sous l'obélisque du Pilier.  Rl. 15 m.
Par un pas à droite et ascendant (IV sup., 1 piton) on rejoint une niche au toit formé par des blocs.  Eviter ces blocs et sortir de la niche par la gauche (IV lnf.) et suivre une zone fissurée (IV inf.) jusque sous le grand porche.  R2. 20 m.
Aller au bord droit du porche par une enjambée et, maintenu par un anneau de corde (IV) le contourner (A2, 1 piton) pour retrouver une dalle exposée (IV sup., 1 piton) qui rejoint la vire des Trois Marches R3. 10 m.

16. LES TROIS MARCHES

G. et R. DELMAS - M.LENOIR - F. TABARIE, le 8 novembre 1942.
Très intéressante voie D sup. de 60 m, 4 pitons, classique, rocher excellent, relais petits mais bons.  Escalade athlétique.  On rejoint au R3 la voie du Pilier par laquelle on sort au sommet, ce qui donne un total de voie de 100 m , 2 h environ.

Suivre la diagonale jusqu'à la hauteur d'une succession de
dièdres qui se trouvent à gauche de la grande face.

Attaquer le dièdre le plus extérieur encombré à sa base de gros blocs.  S'élever de 4 mètres puis obliquer à droite sur un feuillet au-dessous d'une fissure surplombante de 3 m que l'on gravit (IV sup.) pour arriver à une vire encombrée de gros blocs, ou continuer sur le feuillet de 4 m qu'on remonte (III) pour arriver à la vire précitée R1.

Continuer sur 10 m par une rampe inclinée à 70 degrés, au départ délicat (IV), puis traverser à gauche vers un grand dièdre de 10 m, le remonter (V, 2 pitons) puis R2 sur une vire inclinée.

La suivre quelques mètres à gauche, puis remonter dans un dièdre fissuré de 10 m (V sup., 2 pitons) pour atteindre R3 sur une vire.

La suivre en passant derrière une grande dalle pour rejoindre l'itinéraire de la voie du Pilier au R3.  Continuer par la voie du Pilier.

Variante :

De R2 au lieu de partir à gauche, aller au contraire. prendre une vague cheminée à droite (III) pour prendre pied sur une vire à la base d'un grand dièdre (dièdre Sabarly).
De l'extrémité gauche de la vire, rejoindre la dalle décollée qui se trouve au-dessus du dièdre (IV sup.) par une traversée à gauche, délicate de quelques mètres (IV).  R3.

17. DIEDRE SABARLY

R. BOUFFETIER - CI. RICHARD. le 6 avril 1953.

Très belle voie d'escalade artificielle dans un dièdre de 40 m, très pur et régulier, à la sortie surplombante ; bon rocher. 3 h environ.  Une quinzaine de pitons,.deux coins de bois.

Gravir les Trois Marches jusqu'au-dessus du dièdre en (V) R2. Au lieu de partir à gauche, aller au contraire prendre une vague cheminée-dièdre à droite (111) pour prendre pied sur une vire à la base d'un grand dièdre.  Gravir le dièdre (AI, A2) pendant 25 m jusqu'au point où il devient nettement surplombant.  De là, traverser à gauche quelques mètres (Al) et en contournant l'angle du Pilier, rejoindre l'itinéraire normal de celui-ci par une vire au R4.
Ou bien remonter le fond du dièdre devenant surplombant sur 4 m et le sortir par une traversée ascendante sur sa f ace droite (A2) pour atteindre une vire très inclinée (III).  Sortir droit par une succession de dalles (40 m) encombrées de végétation pour rejoindre la crête.

18.  VOIE EN Z OU GUYE-LENOIR

J. GUYE - M. LENOIR. le 7 juin 1942.

Voie D sup. aérienne, belle vue sur la grande face et sur le groupe Trois Marches-Sabarly; bons relais, 3 h environ et 4 pitons, y compris l'escalade des Trois Marches.

Au pied du « dièdre Sabarly », longer la grande vire vers la droite et descendre de 4 m pour rejoindre un petit dièdre fissuré que l'on redescend (3 m) pour prendre pied sur une vire de la grande face (25 m horizontalement depuis la vire au pied du dièdre Sabarly).  Gravir une petite dalle de 5 m (III) pour prendre pied sur une grande vire R2.
Prendre une fissure-dièdre de 15 m (IV, 2 pitons) que l'on remonte à l'extérieur puis traverser à gauche 8 m sur une petite vire. ter 3 m pour atteindre une petite niche R3.
Monter à gauche de la niche 5 m par un petit dièdre.  Traverser à gauche en dalle (V) pour rattraper une cheminée facile qu'on remonte sur 10 m pour atteindre une vire (R2 du dièdre Sabarly).
Continuer vers le sommet par une succession de vires. et de murs faciles en tirant vers la gauche, ou bien tout droit plus
difficile).

VOIE GUYE-LENOIR (départ direct)

D. DAINAT - J.-G. AZÉMA - Ch.  SENAUX, le 4 avril 1964.

Ce nouveau départ rend indépendante la voie Guye-Lenoir ; elle est D. sup. et en partie en escalade artificielle

A droite du départ de la voie des Trois Marches, il y a une grotte.
Attaquer à droite de la grotte dans une dalle lisse (Al) ; elle conduit à un dièdre que l'on remonte (A2).  A son sommet, traverser à gauche de 6 m environ, faciles, ensuite en A1 pour rejoindre un dièdre incliné et surplombant par sa face gauche, venant de R1 de la voie des Trois Marches.

Le remonter (IV sup., 2 pitons) ; il mène à l'ancien départ de la voie Guye-Lenoir.

Autre départ
Les mêmes ascensionnistes.

De R1 de la voie des Trois Marches, au lieu de remonter le plan incliné continuer tout droit par le dièdre (cité au-dessus) au côté gauche surplombant et côté droit incliné et fissuré (IV sup., 2 pitons) : il mène à l'ancien départ de la voie.

19. DIRECTISSIME ou VOIE DE LA CANNE A PECHE

D. DAINAT - P. TEMPLE, le 31 mars 1963.

Voie E D de 120 m. très aérienne depuis la base. avec des difficultés soutenues. 30 pitons environ   4 h.

Attaquer à l'aplomb de l'extrémité gauche de la première grande vire dans deux petites rainures parallèles (A2, 4 pitons) pour rejoindre un pan incliné qui monte vers la gauche.  Le remonter 4 m et franchir le surplomb (A2 et IV, 5 pitons) pour atteindre une mince vire au niveau de la première grande vire.  R1, 30 m.
Aller à droite jusqu'à la base d'un dièdre et le remonter (A1, 3 pitons, franchir ensuite la dalle lisse (V sup.. Al, 4 pitons) puis par les feuillets (IV sup., 1 piton) on arrive sous un petit surplomb que l'on franchit par la gauche (IV sup., 1 piton) pour atteindre la deuxième grande vire.  R2, 20 m.
Continuer à droite par une écaille horizontale posée sur la vire pour rejoindre un trou assez petit. 7 m au-dessus (A1, 3 pitons) puis par une zone délitée et herbeuse de 13 m environ (IV, IV sup., 3 pitons) on arrive à un petit dièdre formé par un gros bloc appuyé à la paroi (IV).  On atteint ensuite la vire de relais.  R3, 20 m.

Continuer par des ressauts ascendants vers la gauche (IV sup., 2 pitons) jusqu'à un endroit où Ils se redressent et forment une courte fissure (V lnf.. 2 pitons) qui conduit à une vire étroite.  R4, 20 m.

Franchir le surplomb (A2, 2 pitons) puis le dièdre (A2, 4 pitons) pour prendre pied sur un petit replat sous un mur.  Franchir le mur un peu à gauche (IV sup., 1 piton) pour arriver à une bonne vire où pousse un arbre.  R5, 20 m.
Au-dessus Il y a une masse compacte que l'on peut franchir tout droit ou un peu à gauche si on est petit (IV) puis revenir à droite en direction d'une étroite corniche dont le début est formé par un bloc décollé (éviter de s'y attraper) ; suivre la corniche à droite (IV) et sortir par deux courts ressauts. 10 m.
Variante de sortie (L'Intégrale)
D. DAINAT - J.-P. MANGANI. le 6 juin 1964.

De R4 monter jusque sous le premier surplomb (V) et obliquer vers la droite pour aller faire relais sur une vire qui conduit vers la droite au pied du dièdre de sortie de « la Directe ». Revenir sous le surplomb et l'éviter par la gauche en se dirigeant vers un arbuste (V et Al).  Monter ensuite dans une fissure délitée (IV et V) pour rejoindre une petite vire.  Continuer par le dièdre qui lui fait suite (IV) pour atteindre le sommet.

20. VOIE DES IX PIES

H. BRESSOT-PERRIN - G. PONSOY

E, le 6 mars 1973.

Voie T D sup. de 125 m, une trentaine de pitons.  Belle escalade assez aérienne dans la dernière partie.  Le rocher est généralement bon, ainsi que le pitonnage.

Commencer l'escalade juste à gauche de la grotte bivouac qui
se situe entre la Directe » et la « Directissime », par une petite rampe de quelques mètres (IV sup.. 1 piton) ; franchir ensuite un bombement (A2, 3 pitons) ; puis en traversée ascendante vers la droite (V, 2 pitons) gagner une petite vire.  R1, 20 m.
Aller vers la gauche (V, 2. pitons) pour escalader une rampe en virgule (V sup., 2 pitons) et s'élever ensuite vers la grande vire de la Directe (IV sup., 1 piton).  R2, 20 m. Au-dessus il y a une grande dalle lisse.  Monter droit sur 7 m (A1, A2, 5 pitons) et traverser à gauche sur 2 m au niveau d'une écaille Inversée (V sup.) pour trouver derrière, une belle écaille (1 coin).  Monter droit (V et A1, 2 pitons). puis monter en oblique vers la droite (A1, 3 pitons) pour arriver à la deuxième vire de la Directe.  R3, 20 m. Continuer droit au-dessus par un mur formé de dalles fracturées où il y a un peu de végétation (III sup. et IV, 2 pitons) pour arriver à la 3e vire de la Directe.  R4, 15 m. Attaquer au-dessus la grande dalle lisse à l'endroit où celle-ci lait un surplomb au niveau de la yire (IV sup.), ensuite monter en oblique vers la droite (V et Al, 5 pitons) pour arriver à la vire qui se trouve au pied du pilier terminal.  R5, 10 m.
Escalader le pilier en son milieu par une série de ressauts fissurés sur 10 ni (IV sup., 2 pitons) puis franchir un mur court et lisse (Al, 2 pitons) pour arriver sur de gros blocs au pied d'une dalle.  Monter cette dalle (V. 1 piton) pour prendre des prises derrière elle et traverser à droite sur 5 ni (V sup. athlétique) en se rétablissant sur la dalle pour arriver à un arbre situé au pied d'un petit mur de 3 ni assez délité qui conduit (IV, 1 piton) au grand relais de la voie Cook.  R6, 20 m.
On rejoint le sommet par la voie Cook.

21. VOIE DIRECTE

M.-A. AZÉMA - ASTIÉ - G FRAISSINET - G. DELMAS F. TABARIÉ, le 30 mai 1943.

Belle voie T D en escalade libre de 130 m, assez aérienne, soutenue et au rocher très bon en général, bons relais. 3 h et 10 pitons environ.  A été gravie après plusieurs tentatives.

a) Par la voie des surplombs

G. DELMAS - F. TABARIÉ. le 14 juin 1942.

C'est la chute de la première grande vire en zone surplombante.

Attaquer par une dalle lisse et souvent humide (IV sup.) pour rejoindre un dièdre que l'on remonte sur l'arête gauche (IV sup., 1 piton) jusque sous un toit.

Traverser sous le toit (V, 1 piton) pour rejoindre une dalle (IV sup.) qui conduit à un autre dièdre-cheminée de 8 ni (IV sup.) aboutissant à la vire.  Rl. 20 m.

b) Par les 2 arbustes

M.-A. AZÉMA-BOUISSOU, 1939.

Le départ se situe un peu plus à gauche du précédent.  On s'élève vers la gauche par de petits feuillets (IV inf.) dans la zone la moins verticale, pour arriver à un dièdre très ouvert terminé par un léger surplomb entaillé d'une large fissure (V, 2 pitons).  On arrive sur unie petite vire où l'on peut faire relais.  Ensuite, par des fissures faciles (III) on atteint la grande vire.  RI 30 m (on arrive plus haut sur la vire qui est encore ascendante depuis le R1 de (a).

c) Directe intégrale

GUYE - F. TABARLÉ, 21 juin 1942.

Encore un peu à gauche du départ précédent on remarque au pied de la paroi une grotte bivouac.  Un peu à droite et au-dessus (8 m), il y a une autre grotte.  Escalader son bord droit pour rejoindre son sommet d'où part une fissure déversée (V sup., 4 pitons. 10 mètres), qui conduit à une petite vire R. C'est le relais intermédiaire de (b).  Rejoindre ensuite R1.
Aller un peu à gauche (5 à 6 mètres) au pied d'une fissure qui ne prend naissance que 4 mètres au-dessus de la dalle lisse.  On atteint cette fissure par une écaille (IV, 1 piton) pour prendre pied dans une dépression de la paroi que l'on remonte à gauche jusqu'à une grosse écaille (IV sup., 1 piton).
Ici on peut remonter tout droit la fissure qui va surplomber (VI, inf., 2 pitons) dite « fissure des Sétois » puis par une dalle (IV, 1 piton) on rejoint la deuxième grande vire.  R2. 20 m.
Ou bien : à l'écaille, traverser à gauche par des feuillets (traversée Chevallier) (V, 2 pitons) pour rejoindre une fissure dièdre de 10 m (V sup., 3 pitons) pour rejoindre le relais R2.
Escalader ensuite vers la droite en direction de 2 fissures.  Prendre celle de droite (III) dont la sortie est herbeuse et délicate.  Puis de petits ressauts conduisent à la 3e vire.  R3. 13 m (on peut de cette vire s'échapper vers le cirque des Escargots), '
Remonter la vire vers la gauche où elle se transforme en une dalle assez inclinée butant contre un petit mur de 3 mètres (IV sup., 1 piton) qui débouche sur la 4,e grande vire.  R4, 25 m (on peut aussi rejoindre la voie Cook et le cirque des Escargots).
Se diriger vers le pied d'un grand dièdre par de petits ressauts exposés et herbeux assez faciles, dont le dernier est plus délicat (III sup.) R5, au pied du dièdre, 15 m.

Remonter ce dièdre au départ surplombant (V sup., 2 pitons) puis plus facile (IV sup., 2 pitons) et, vers la sortie, prendre sur le pilier de droite au rocher délité (IV, 1 piton) pour arriver sur une plate-forme avec une petite aiguillette où débouche la voie Cook.  R6. 30 m.

Au-dessus de l'aiguillette, monter droit au sommet (III) 10 m.

22. DIEDRE DU MARQUIS

GUILHEM FABRE. - J.-L. SADDE, le 25 janvier 1964.
Voie T. D., de 40 m, 15 pitons, 4 h.

C'est le dièdre bien marqué et bien visible depuis la salle à manger qui se situe à droite de la voie de surplomb de la Directe.  Ce dièdre débouche directement à la 2e grande vire de la Grande Face.  On peut aussi rattraper les cheminées de la voie Cook inférieure.  La difficulté des passages varie entre le IV et le Al.  Relais sur étrier au milieu du dièdre.

23. VOIE COOK

CHEVALLIER, COOK, VEDEL, vers 1930.

Voie AD classique et très élégante, un passage de IV inf. 65 m 1 h. du cirque.

A l'extrémité gauche du cirque des Escargots se diriger vers un grand dièdre fissuré dont l'arête du plan de gauche se découpe dans le ciel.  Remonter la base de ce dièdre par une succession de petits ressauts (III inf.) jusqu'à une petite plate-forme inclinée (1 piton fixe).  Au-dessus, le dièdre est net.  Le remonter dans le fond (10 m, HI sup., IV inf.) ou bien monter en dalle sur la gauche pour atteindre une large relais.
Le dièdre se poursuit dans le même axe.  Le remonter (IV, 1 piton, rocher mauvais, encaissé) ou, bien préférable, se diriger au plus haut de la vire en allant vers l'arête.  Se rétablir sur un bloc près de l'arête (IV inf.) mais en restant toujours sur la face gauche du dièdre, puis montre 3 m. et atteindre l'arête à une entaille caractéristique où on peut placer un anneau de corde.  Remonter son fil (III, bonnes prises, passage très sûr et très aérien ; un des plus beaux de toute la face) pour atteindre une vire herbue avec une aiguillette. (La voie Directe, qui sort également à cet endroit, emprunte un dièdre opposé au dièdre de la Cook ceux-ci formés par un énorme pilier appuyé à la face).  De la vire monter droit au sommet par un mur (III) de 10 m.

VOIE COOK (Partie inférieure) ou CHEMINEES DE LA COOK

Voie « historique » empruntée par les premiers ascensionnistes de la Cook.  Longtemps classique.  Délaissée aujourd'hui à juste titre pour la voie des Dalles.  Encaissée et humide, pénible, la plus rapide néanmoins pour monter au cirque des Escargots, 60 m. - 40 mn.

De la première vire de la voie des Dalles, prendre la grande cheminée de gauche (30 m. III pénible avec le sac).  Elle mène à une grande vire RI.
La suivre jusqu'au pied d'une deuxième cheminée de 10 m.
(III) qui mène au cirque des Escargots.

24. VOIE DES DALLES

J.-G. AZEMA, D. DAINAT, P. DuBois, le 21 juin 1959.

Belle voie de 40 m, très verticale, D Sup. qui monte au cirque des Escargots. 1 h. 5 pitons.

De la salle à manger se diriger à droite vers le large couloir, qui, en grandes dalles descend du cirque des Escargots.
Attaquer dans le milieu de la première dalle (IV Inf.) jusqu'à une vire, R1.

De l'extrême gauche de la vire, gravir la dalle suivante en obliquant vers la droite pour atteindre une petite vire très étroite (IV, 2 pitons, relais facultatif).
Puis monter dans un dièdre de 12 m. qui part de la droite de la vire (IV, puis IV sup. 2 pitons) et de son sommet qui fait plate-forme, traverser à gauche (V, 1 piton) pour rattraper une série de feuillets horizontaux et au-dessus une large vire - R2.
Du milieu de la vire monter dans une fissure - dièdre de 10 m. (III) et atteindre le cirque des Escargots par une pente herbue.  R3.

25. VOIE DIRECTE DU CIRQUE DES ESCARGOTS

R. BOUFFETIER, 0. RICHARD, le 31 mai 1953.

Voie D sup. de 40 m, presque uniquement en artificiel ; 8 pitons.  

Dans le cirque des Escargots, en suivant le pied de la paroi de l'ouest vers l'est on atteint la grotte où s'amorce le départ de la voie de la Niche. (Voir description de la vole de la Niché).
En continuant vers l'est, on gravit un petit mur de 3 m. qui mené à un replat dégagé garni d'herbe.  Des baumes s'ouvrent, formant un immense surplomb.  Au point le plus à droite de ces baumes, où le surplomb s'estompe, et juste au-dessus du petit mur de 3 m, attaquer tout droit pour aller à un petit replat (prises rares IV, V).  Continuer dans une cheminée friable (V, A1) pour atteindre un relais sur une petite vire au-dessous d'un surplomb R1 30 m .

Passer le surplomb (A1) pour rattraper une petite vire inclinée et encombrée de pierres (III) qui mène à la sortie sur l'arête soinmitale (10 m de R1).

GRAND COULOIR OUEST DU CIRQUE

A l'extrême droite du cirque des Escargots, remonter la rive gauche d'un grand couloir bien marqué.  Peu difficile.
A la descente le fond du couloir, encombré de végétation peut constituer un moyen facile de descendre au cirque.  Corde non indispensable.

26. VOIE CENTRALE (cirque des Escargots)

G. FABRE, M. ELBÈZE, le 15 mai 1965.

Voie TD de 60 m, 15 pitons, 4 h.

Attaquer juste sur le pilier droit de la grotte du cirque
à 2 ni à gauche du départ de la voie de la Niche.  Monter droit jusqu'à une zone surplombante (V), R1 sur étriers. Obliquer à droite puis reprendre verticalement pour rejoindre un plan Incliné très raide où pousse de l'herbe.  Relais sur étriers. Le remonter (A1) en se dirigeant vers le surplomb que l'on évite par la droite au-dessus d'une petite grotte (A1).  Remonter droit en A1 sur 5 à 6 m et revenir à gauche (A1) pour rejoindre la base d'un dièdre bien marqué qui mène au sommet (IV).

27. VOIE DE LA NICHE

P. MOURIER - J. ROCCO, le 8 février 1953.

Très belle voie D sup. de 60 m, aérienne et très soutenue, aux relais exigus, à la sortie délicate. 1 h 30. 7 pitons.

Dans le cirque des Escargots, à l'aplomb du point où l'arête sommitale s'abaisse le plus bas, s'ouvre une grotte.  C'est la dernière vers l'ouest de cette succession de baume qui s'ouvrent au pied de la paroi dans le cirque des Escargots.
Juste à droite de son porche s'amorce une montée en oblique vers la droite (III et IV) formée de 'feuillets décollés en haut desquels pousse un gros chêne.  R1, 20 m en oblique.
Continuer toujours en oblique vers un petit replat herbeux (IV) puis prendre une rampe-dièdre de 8 m (IV) puis un dièdre (IV sup.. 1 piton).  Traverser à gauche de 2 m et monter en direction d'une zone au rocher bien érodé (IV, 1 piton) jusqu'à une petite plate-forme.R2. 20 m.
Remonter le dièdre de 5 m Jusqu'à un trou (IV sup.) puis prendre une rampe-dièdre en dalle à gauche et s'élever tout droit (10 m, RV, 2 pitons) jusque sous un surplomb.  Franchir le surplomb (A2. 3 pitons) et sortir par un pas en libre.

28. VOIE SANS NOM

Guilhem FABRE - M. MIALHE, le 6 Septembre 1964.

Voie D sup. de 50 m avec un passage d'escalade artificielle. 7 pitons, 3 h (les premiers ascensionnistes).

La voie se déroule dans le cirque des Escargots dans les fissures et dièdres se trouvant à droite de la voie de la Niche.
Remonter de 50 m environ le couloir ouest jusqu'à ce que celui-ci devienne une cheminée étroite.  A cet endroit, il y a un gros buis.  Au-dessus, on aperçoit un dièdre bien marqué encombré d'un gros bloc.  Ce dièdre n'arrive pas à la base de la paroi ; aussi doit-on monter sur l'arbre pour l'atteindre, sinon un passage d'escalade artificielle de 4 ou 5 m serait nécessaire.
Donc remonter le dièdre (III sup.) dépasser le bloc branlant et continuer de 5 m dans un rocher bien franc (V, 2 pitons).  Traverser horizontalement vers la gauche sur 6 à 7 m (AI, 3 pitons).  On arrive à un petit ressaut au pied d'un dièdre ouvert.

1° Remonter le dièdre sur 5 m (IV. 2 pitons).  Traverser en dalle à droite (IV) pour arriver à une bonne vire.  Continuer par un dièdre pourri (III) qui mène à une bonne vire.  R1 au pied d'un dièdre.  Remonter le dièdre (III) il mène au sommet.

2° Variante :
D. DAINAT et B. MONTEL, le 3 décembre 1967.

Remonter le dièdre sur 5 m (IV. 2 pitons) et traverser à gauche (IV) sur 6 m pour arriver à une bonne vire.  R1.  Remonter dans l'axe par la fissure de droite (III sup.) : elle conduit au sommet. 20 m. Ou par la cheminée de gauche (IV) qui mène au sommet. 15 m.

29. VOIE DES CANNELURES (cirque des Escargots)

J.-P. BASCOUL, G. LESPINASSE, J.-L.SADDE, le 15 avril 1963. Voie D inf. de 40 m, assez encaissée.

C'est une cheminée plus grande que les cannelures qui se trouve dans le cirque des Escargots sur la droite, entre le couloir ouest et le premier éperon.

Cette cheminée est bien visible du sommet du pic.  La voie est évidente de difficulté du 4" degré avec un relais dans son milieu.  Il a été utilisé un piton lors de la première ascension.

30.  PREMIER EPERON

R. CHEVALLIER, Ch.  HÉDON, le 12 novembre 1944.

Belle voie D de 150 m (avec une variante en V).  Très raide. très belle vue sur le cirque des Escargots et toute la grande face 2 h 30.

De la Salle à Manger, suivre le bord de la paroi vers la droite et, en descendant, aller au pied de l'éperon.Attaquer un grand rocher isolé par un dièdre vertical de 20 m (III), R1. Continuer sur 30 m par une zone facile, presque horizontale et broussailleuse ; obliquer vers la droite en montant de 15 m jusqu'à une petite vire au pied d'une grande dalle.  Suivre la vire vers la gauche pour gagner le pied d'une cheminée de 25 m. La remonter (III) jusqu'à de gros blocs décollés.

Variante : au pied de la grande dalle, suivre la vire vers la droite jusqu'à un dièdre de 10 m. Le gravir (IV), sortir à droite (V) et revenir à gauche sous un surplomb par une dalle en pente (IV) jusqu'à la vire supérieure qui, par une petite dalle, rejoint les gros blocs décollés.  R2.

Escalader ces blocs par la droite (III) (plate-forme).  De 1 faire un pas à gauche pour monter sur une petite lame décollé où l'on peut faire relais intermédiaire.  Enjamber et poursuivre tout droit en dalles pendant 30 m (III, 1 piton).  R3, puis monte 15 m en obliquant vers la droite en direction d'une cheminé de 7 m avec blocs coincés (relais facultatif au pied de la cheminée).  La gravir (III).  On sort à gauche devant une petit grotte sur une grande vire à hauteur du cirque des Escargot ou en dalles à droite (IV).  Relais facultatif.  Remonter en tirant à droite en direction du fil de l'éperon par une autre cheminée avec blocs coincés que l'on remonte par sa rive gauche (15 m .II et III) R4.

Traverser horizontalement sur 10 m vers la droite, puis monter directement en appuyant légèrement à gauche pour rattraper le fil de l'éperon - 30 m jusqu'au sommet.

31. DEUXIEME EPERON

Voie de 200 m PD avec passages de III par l'itinéraire normal, très bons relais, peu inclinée, amusante.  Elle convient aux débutants et c'est la voie classique d'initiation du pic Saint Loup.  Mais on peut facultativement y gravir quelques passage difficiles qui en rehaussent beaucoup de niveau. 2 h 30. (La date de la première ascension n'est pas connue).    

Prendre l'itinéraire de la Diagonale jusqu'à l'Herme d'en Haut : suivre le chemin des Eperons jusqu'à l'aplomb du deuxième et monter droit à l'attaque (on peut aussi, de la « Salle à Manger » redescendre à l'attaque en longeant la base de la paroi vers l'ouest : ceci est surtout pratique si l'on campe au sommet).
Gravir le socle constitué de murs et vires peu difficiles.  On arrive au pied d'un mur avec une fissure coudée ; à gauche de cette fissure se trouve un dièdre doublement fissuré de 6 m : le gravir (III sup.),
Rq du webmaster: certains grimpeurs m'ont alerté pour me dire que ce dièdre serait plus du 5 que du 3+ et qu'il est exposé ( larges fissures non protégeables ) 

 

faire facultativement relais sur l'étroite vire qui fait suite et gravir la partie supérieure du mur (10 m, III) en venant à gauche pour éviter des surplombs (rocher médiocre à la sortie).  On arrive sur une excellente vire au pied d'une grande cheminée surplombante que l'on peut gravir (IV) sortie peu commode en IV sup.) ; sinon descendre la vire sur 20 m à droite remonter un petit dièdre fissuré (III lnf.) et revenir ensuite à gauche sur 20 m par la vire située au-dessus: on se trouve ainsi à la sortie de la cheminée surplombante.  Gravir au-dessus un large dièdre peu difficile, puis une belle succession d'épaulements aériens sans être exposés, coupés de bons relais, que l'on remonte sur 60 m (IV en gravissant les ressauts directement, II par la droite).

Après une zone facile où l'on peut gravir un mur (III) isolé, on arrive au pied du mur terminal qui se gravit face au vide par une cheminée dont généralement on s'échappe en dalle à droite quant elle se resserre (III sup.). Plus élégamment, on peut se retourner face à la paroi et sortir directement (IV).  A droite se trouve aussi une fissure oblique très difficile et à gauche une échappée facile.  Suivant la crête, on gagne en 10 min. le sommet.

(N. B.) - A gauche de la grande cheminée surplombante, on trouve un beau dièdre très difficile ou artif, et une grande fissure double, qui ont été gravis récemment.

32 TROISIEME EPERON

Première ascension connue en 1941.

Longue voie de 250 m D avec passages de V si l'on suit intégralement le fil de l'éperon ; sinon, bonne voie AD sup., avec passages de IV, intéressante pour des débutants entraînés ; très bons relais, peu aérienne, sans être encaissée.  L'itinéraire est évident dans l'ensemble, moins dans le détail en raison des variantes possible. 2 h 30.C'est la classique actuelle du Pic

                   

De la Salle à Manger, prendre la piste balisée de cairns qui longe le pied de la paroi vers l'ouest et donne accès aux trois premiers éperons ; cet itinéraire d'approche est surtout intéressant si l'on vient du sommet.  Sinon :
- De l'Herme d'En Haut, suivre le chemin des Eperons sur 300 m jusqu'à un virage formant replat.  Monter alors par un sentier peu marqué sous le deuxième éperon et traverser ensuite vers la droite avant de monter au sommet des éboulis par le sentier entre le 2 et le 3ème éperon . on prend alors une petite sente à D à travers la broussaille sur 50 pour arriver au pied du troisième éperon.

Attaquer la grande dalle de départ à droite par une fissure dièdre oblique de 15 m (III).  Obliquer à droite pour prendre pied sur une petite vire R1.

Continuer droit par un petit mur dans l'axe de l'éperon (IV), puis en dalle (IV) jusqu'à une vire 25 m. - R2.
Continuer par un petit dièdre de 5 m (III) et faire relais R3 sur la très large vire au-dessus.
Gravir le ressaut suivant en remontant en oblique de droite à gauche une dalle sous un bloc surplombant aux prises inversées (IV) et revenir à droite au sommet du ressaut qui forme brèche avec la suite de l'éperon.  Traverser la brèche et par une longueur de corde presque horizontale, atteindre le, pied d'une grande dalle triangulaire.
Là, le fil de l'éperon est bien décalé sur la droite.  Remonter cette dalle par l'une des fissures parallèles (20 m) qui bordent son côté gauche (IV) ; (V si l'on prend la fissure la moins à gauche).  On arrive à une petite vire R5 devant un mur de 7 m que l'on franchit tout droit (III délicat), pour atteindre une petite vire très étroite, herbue et en pente R6 au pied d'un autre mur plus raide de 8 m. Le franchir tout droit (V, exposé) ou le contourner plus facilement par la gauche pour prendre pied (12 m) sur une vire plus large au pied d'un autre mur plus élevé.  R7.
On le franchit par une montée oblique de droite à gauche (IV) pour arriver au pied d'un dièdre surplombant de 5 m (V) que l'on peut éviter par une large fissure située plus à gauche (III).  On arrive à une large vire.  Relais.
Continuer sur le fil de l'éperon désormais facile et franchissant une large brèche, gagner la crête sommitale.

33. VOIE DE L'AIGUILLETTE

J.-G. AZEMA. Cl MARTINEZ, le 15 avril 1961.

A droite du quatrième éperon (1), se trouve une zone de végétation avec deux éperons peu marqués. À droite de ces deux éperons un autre est mieux marqué.  Il est très reconnaissable à l'aiguillette, située à sa base, que certains avaient appelé « Le Petit Dru » D inf. 180 m. 2 h.

Attaquer dans l'axe par une dalle verticale en pitonnant une ligne de fissures peu visibles (Al).  De la vire (beau porche de grotte aménagée en bivouac gravir l'arête formant le côté gauche du porche (III-IV) exposée et très pourrie R2.
Laisser à droite la belle fissure qui raye la partie supérieure de l'Aiguillette et continuer sur l'arête de gauche (III sup.) pour atteindre la brèche au sommet de l'Aiguillette.  R3.
Gravir un bon ressaut par des dièdres fissurés (III) et par l'arête facile, gagner la crête (100 m).
On peut redescendre par des couloirs de droite ou de gauche (beaucoup de végétation) ; il est préférable de gagner le sommet du pic en suivant la crête et de redescendre par la diagonale.

34. EPERON OUEST

Melle N. AZÉMA, J.-G. AZÉMA, le 22 août 1954.

Courte voie D, qu'il et intéressant de compléter par une randonnée c'est le dernier des éperons du Saint-Loup.  A sa droite se creuse un large couloir d'éboulis aux deux branches supérieures séparées par un petit éperon.  Il porte le nom de Cengle de Cancel.  Au-delà du couloir, vers l'ouest, la barrière de la face nord cesse et les crêtes deviennent arrondies.  

Par le chemin des Eperons, gagner la base de l'éperon ouest qui offre l'aspect d'un triangle redressé.  Attaquer à l'angle Inférieur droit du triangle et monter en court dièdre vertical (IV sup.) R2 arbre. 

De là, deux passages possibles :
1° Gravir droit au-dessus une cheminée (blocs coincés V, pénible).
2° Traverser horizontalement à droite par une vire très étroite et remonter par des murs (IV) en évitant un léger surplomb par la droite.  On arrive à une large plate-forme R2.
Aller à droite, prendre le fil vertical de l'éperon et le remonter sur 10 m (IV exposé) jusqu'à un petit épaulement R3.
Continuer à remonter le fil. moins raide, mais encore assez aérien (III sur 25 m) R4.
Les difficultés sont terminées : en quelques minutes, par le fil peu incliné de l'éperon, gagner la crête.
Pour revenir, plusieurs solutions .
1 ° Descendre rapidement le couloir à droite de l'éperon.
2° Faire une courte marche en descendant les crêtes vers
l'ouest jusqu'à la tour qui domine Cazevieille ; un peu au delà,
un chemin coupe transversalement la crête.  Le prendre vers
la droite : il ramène, versant nord, à la bergerie de l'Hubac.
31 Faire de même, mais prendre le chemin précité vers la gauche pour descendre versant sud à Cazevieille, d'où l'on remontera au sommet par le large chemin (2 h jusqu'au sommet).
Il est naturellement possible, du sommet de la voie, de descendre droit dans les pentes du versant sud pour rattraper le chemin de la face sud sans aller à Cazevieille.  La remontée intégrale des crêtes jusqu'au sommet est également possible, mais c'est un parcours à vrai dire assez monotone.
Tous ces itinéraires n'offrent aucune difficulté.

35. DIRECTE DU TRIANGLE

Guilhem FABRE - Henri BOUCHETTE. le Il août 1967.

Voie TD inf. 3 à 4 h. Très belle.  Bons relais 8 à 10 pitons, bon rocher dans l'ensemble.  

10 à 15 m à gauche de la voie Azéma (1954), escalader une dalle de 4 m (IV sup.). Atteindre un petit renfoncement.  Traverser 2 m à droite (IV) et gravir directement une dalle de 5 m (IV) qui mène à un arbuste.  R1.
Remonter sur la gauche une fissure pleine d'arbustes qui conduit. au bas d'un dièdre-toit surplombant (8 m, III et III sup.). Le gravir (V), passer une petite dalle et atteindre une bonne vire.  R2.
Gravir ensuite directement une dalle splendide de 10 m (IV sup.), traverser 2 m à gauche et remonter une mince fissure-dièdre de 6 à 8 m (IV, sortie très difficile en V sup.) R3 sur une bonne banquette.
Descendre un peu sur la droite (III) et remonter une fissure qui part légèrement en diagonale vers la droite (V et Al,1 piton) sur 6 m. On arrive à un buis près de l'arête de la voie Normale.  R4. Remonter ensuite une succession de gradins sur la gauche (20 m) qui forment une rampe.  R5 à son sommet. Sortir directement dans la dalle du Triangle.

36.  PILIER INCLINE

Guilhem FABRE - V. MAUREL - J.-P. MONTEILS, le 8 juillet 1965. Voie AD de 70 m, 3 pitons Agréable et à conseiller.  Elle se déroule sans cesse sur des dalles. 1 h environ.  .

Se rendre au bas de l'éperon ouest.  Remonter la combe qui le délimite à sa droite pendant 100 m environ.  On aperçoit alors le pilier qui se trouve sur la gauche.  Il est très dégagé et évident.
Le départ se fait juste au centre, par de petites dalles (II et III sup.). On arrive au bas d'une petite fissure (IV sup.) qui conduit à un léger ventre que l'on passe par la gauche (IV).  R1 juste au-dessus sur une petite plate-forme.  Traverser légèrement à gauche et remonter tout droit une fissure (III) qui conduit à une autre plate-forme.  R2.
Continuer ensuite tout droit puis obliquer à gauche ; traverser ensuite à droite (III sup.) et sortir directement (III sup.) dans une fissure qui conduit au sommet de la vole Azéma.  R4.
Continuer ensuite par des gradins jusqu'au sommet.

37.  EPERON DE L'HUBAC

D. DAINAT - J.-L. BRABET, le 28 février 1971.

Voie D inf. de 170 m, 5 pitons, 2 h.
Du Col de Fambétou, l'éperon ouest apparaît peu incliné et laisse deviner une grande combe derrière lui car il se découpe sur un deuxième plan.
Juste avant, on remarque un éperon qui descend du sommet et se divise en deux parties laissant au centre une face verticale.  La partie de gauche descend plus bas que celle de droite pour arriver à l'éboulis, tandis que celui de droite est plus vertical, et sa base formée de dalles et de ressauts où pousse une végétation dense arrivant à l'éboulis.
L'éperon de droite est plus vertical et plus soutenu que celui de gauche et ils se rejoignent au trois quarts de la hauteur totale en un seul éperon aérien où se rejoignent trois voies.
L'éperon de gauche se nomme l'éperon de Courtas.

Accès :

Par le sentier des éperons ou par la bergerie de l'Hubac.
Le départ de la voie se situe au niveau d'une grande dalle encadrée à gauche par une entrée de grotte et à droite par une strate décollée montant en oblique puis se redressant verticalement.  Remonter cette sorte de rampe (IV sup., 1 piton), prendre pied dessus et surmonter ensuite un petit ressaut qui mène à une plate-forme.  R1, 20 m.
Par la droite, se diriger en direction d'un gros chêne que l'on aperçoit au-dessus, puis un peu à gauche par des rochers faciles.  R2. 10 m.
Traverser à droite 10 m pour aller attaquer la dalle à l'endroit où elle ne mesure que 3 à 4 m de hauteur et a des prises.  La remonter (IV, 1 piton), puis passer un petit surplomb à gauche pour rejoindre une longue vire que l'on suit vers la gauche, 10 m. R3, 15 m.
Remonter une dalle avec de bonnes prises pour prendre pied sur une nouvelle terrasse au pied d'une nouvelle dalle compacte.  Aller 6 m à droite, et là escalader à droite cette lame (IV sup., 1 piton, 5 m) et prendre pied sur une vire.
Quelques mètre à gauche mènent au pied d'un mur d'une dizaine de mètres au rocher plus délité.  R4, 30 m. Remonter ce ressaut en tirant un peu à droite (IV, 1 piton, puis V, 1 piton) pour arriver sur une bonne vire délitée (anneau de corde).  Aller 10 m à gauche, au pied d'une dalle fracturée, facile, R5, 15 m. Remonter cette dalle (IV inf.) jusqu'à un long replat de l'arête R6, RI 5 m. Remonter le fil de l'arête qui est souvent aérien et au rocher très fracturé (III) pour arriver au sommet de l'arête.  R7, 45 m. Par de larges ressauts faciles on atteint le sommet. 20 m.

38. EPERON DE COURTAS

C SENAUX - E. VILLAIRET - M. CALMET, le 28 février 1971.

Voie A.D. de 150 m, 2 pitons.
(Voir Eperon de l'Hubac).  

A gauche de la grande dalle grise, commencer l'escalade par un beau dièdre incliné formé par de gros blocs décollés de la paroi (III).  RI, 20 m.
pic1.bmp
Poursuivre par une belle fissure en direction d'une niche
(IV).  Arrivé à la niche, en sortir en franchissant le surplomb
(IV) R2, 20 m.
Remonter ensuite par trois longueurs de 30 m. Le fil gauche de l'éperon (3 ressauts) (II et III) pour arriver au fil de l'arête où on rejoint la voie de l'Eperon de l'Hubac.